Au cours de la dernière décennie, nous avons assisté à une révolution de la consommation culturelle. Les géants du streaming comme Netflix, Amazon Prime et Disney+ se sont imposés comme des acteurs incontournables dans nos vies numériques. Fini le temps où nous devions attendre la diffusion d’un film à une heure précise ou acheter un DVD pour regarder notre série préférée. Aujourd’hui, nous avons accès à une bibliothèque presque illimitée de contenus à la demande.

Cet essor du streaming a eu un impact significatif sur les industries culturelles traditionnelles. Le cinéma, par exemple, a vu ses recettes de billetterie diminuer avec l’arrivée de ces plateformes. De même, la musique a aussi subi des changements drastiques avec l’arrivée de services comme Spotify ou Apple Music. Ces plateformes offrent des millions de titres à écoute immédiate, mettant à rude épreuve les ventes d’albums physiques. Cependant, il est impossible de nier la commodité et la variété offertes par ces plateformes de streaming.

La question qui se pose est celle de l’avenir des supports physiques de contenu culturel. Les ventes de CD, de DVD ou de livres continuent-t-elles à résister à la dématérialisation ? Il semble que pour nombre d’entre nous, la commodité l’ait emporté sur le format physique. La numérisation a permis de libérer de l’espace dans nos salons tout en offrant une flexibilité sans précédent pour consommer des contenus culturels où que nous soyons.

Cependant, nous assistons aussi à un phénomène de résistance, avec un retour en force du vinyle dans le domaine de la musique, et une affection persistante pour les livres papier. Ces exemples témoignent d’une nostalgie pour le tangible, l’authentique, le palpable.

Pour finir, il est important de souligner que malgré la popularité grandissante du streaming, il ne faudrait pas sous-estimer l’importance de la diversité dans nos moyens de consommation culturelle. Le streaming a indéniablement changé la donne, mais il ne remplace pas entièrement les formats traditionnels. Plutôt, il semble cohabiter avec ces derniers, créant un paysage médiatique contemporain plus riche et plus diversifié.