La précarité des filières : L’ombre d’une réalité cachée
Commençons par un fait simple, la précarité se trouve dans l’ensemble des métiers, et le journalisme est loin d’être une exception. Les chiffres récents confirment bien cette réalité. Selon le rapport publié en 2021 par le Syndicat National des Journalistes (SNJ), une majorité considérable des professionnels du journalisme dans ce pays sont en poste en CDD ou encore en freelance. Sans oublier les contrats de courte durée. Nous pensons que cela fait perdre le sérieux indispensable à notre profession.
La déontologie mise à mal : Le rôle clé de la pression des médias sociaux
Avec la montée en puissance des nouvelles technologies et des médias sociaux, la déontologie journalistique est mise de côté. La pression est telle que parfois même la véracité des informations peut être mise en doute. Trop souvent, nous voyons des titres racoleurs, des informations mal vérifiées, relayées en vitesse pour être le premier à publier, pour attirer plus de clics. Nous croyons que cela nuit énormément à la qualité de l’information, et par conséquent, à la confiance du public envers nos médias.
La lumière au bout du tunnel : Comment le journalisme résilient peut redéfinir le futur du métier
Malgré ces obstacles, nous sommes convaincus que le journalisme a encore de très beaux jours devant lui et peut être réinventé. Comment ? En se tournant vers un journalisme résilient, plus responsable, plus respectueux de la déontologie. Par exemple, en insistant sur la formation continue des journalistes et en favorisant des contrats de travail plus stables, nous pourrions améliorer la qualité de notre travail et redorer l’image de notre profession.
Malgré les sombres réalités de la précarité et de la pression des médias sociaux, nous croyons en un futur journalisme résilient qui met l’accent sur l’intégrité et l’éthique dans son travail. Cet engagement pourrait aider à restaurer la confiance du public dans les médias, ce qui est indispensable dans une société qui repose sur la libre circulation de l’information vérifiée et fiable.
Ces recommandations, nous le savons, sont loin d’être exhaustives. C’est notre regard critique, en tant que rédacteur et journaliste, sur la réalité de notre profession.