Rédactrice musicale : le terme claque comme un riff de guitare, et Google le sait. En 2023, 77 % des écoutes mondiales se font en streaming (IFPI), tandis que le vinyle a progressé de 17 % rien qu’en France. Derrière ces data qui font tourner la tête, il y a une plume — la mienne — qui décode, raconte et interroge la bande-son de notre époque. Qui suis-je ? Pourquoi ma voix résonne-t-elle dans vos playlists d’articles ? Suivez le guide, casque sur les oreilles.
Une trajectoire en stéréo : de la salle de montage radio aux festivals XXL
Née en 1988 à Nantes, je grandis dans le grésillement d’une platine Technics et les mélodies de Noir Désir. Diplômée du CELSA en 2010 (promotion Médias & Information), j’intègre dès 2011 la rédaction de France Inter comme assistante de production pour l’émission “Sous les étoiles exactement”. Là, j’apprends l’art de condenser un portrait d’artiste en 90 secondes chrono.
2014 marque un premier virage. Les Inrockuptibles me confient une enquête sur la résurgence de la cassette audio. L’article atteint 18 000 lectures uniques la première semaine, dopé par un référencement millimétré sur le mot-clé “tape culture”. La graine SEO est plantée : je peux mêler storytelling, rigueur factuelle et performance algorithmique.
Point d’étape chiffré :
- 2017 : couverture du Printemps de Bourges, 42 interviews réalisées en quatre jours, retranscrites live sur Twitter (35 000 impressions).
- 2019 : entrée comme chroniqueuse régulière chez Télérama, rubrique “Ondes alternatives”.
- 2022 : lancement de ma newsletter “Décibels durables”, 7 800 abonnés à date, taux d’ouverture moyen : 52 % (Mailchimp, décembre 2023).
Qui est vraiment cette rédactrice musicale passionnée ?
Qu’on se le dise : je suis ce qu’on appelle une journaliste culturelle hybride. D’un côté, la chercheuse qui trie les sources, croise les chiffres Nielsen, décortique les rapports SACEM. De l’autre, la conteuse qui assume un avis tranché sur le dernier album de Beyoncé (spoiler : Renaissance est un manifeste queer à la fois festif et politique).
Pourquoi cette double casquette ?
- Parce que la crédibilité se nourrit de données sourcées (50 % de mes articles contiennent au moins une statistique récente).
- Parce que l’émotion parle autant que les graphiques : un témoignage d’ingénieur du son à Abbey Road vaut parfois mille mots‐clés.
Question fréquente : « Comment restes-tu à jour ? »
• Veille quotidienne sur les bases IFPI, RIAA et CNM.
• Alertes Google paramétrées sur “AI in music” et “vinyl sales”.
• 2 heures d’écoute active par jour, du krautrock de Can aux nouveautés hyperpop de 100 Gecs.
Le résultat : un angle toujours contextualisé, qu’il s’agisse de sociologie musicale, de féminisme dans le rap ou d’écologie en festival, sujets qu’on retrouve d’ailleurs sur le reste du site pour faciliter un solide maillage interne.
Mes trois obsessions actuelles : narration, algorithmie, écoresponsabilité
1. Storytelling immersif
Une étude HubSpot 2023 révèle que les articles intégrant une anecdote dès le troisième paragraphe augmentent le temps de lecture moyen de 21 %. Je n’hésite donc pas à raconter comment, à 16 ans, j’ai failli rater mon bac pour un concert surprise de Radiohead à Paris — et pourquoi cet instant continue de colorer mes analyses d’albums.
2. SEO ou l’art de parler aux robots sans trahir les humains
Depuis que Google a déployé Helpful Content Update (2022), la pertinence prime sur la densité. J’opte pour des variantes lexicales : “analyse d’album”, “chronique disque”, “review LP”. Résultat mesurable : +38 % de trafic organique sur mes pages longues (Search Console, mars 2024).
D’un côté, j’insère des balises H2 comme “Pourquoi le rap français fédère-t-il trois générations ?” pour répondre aux requêtes.
Mais de l’autre, je refuse le jargon creux. Une phrase, une idée. MAX : 20 mots.
3. Musique et responsabilité écologique
Les festivals européens ont émis 405 000 tonnes de CO₂ en 2023 (LiveCom Alliance). Je couvre la question depuis que le We Love Green affiche sa jauge carbone en façade. Dans mes papiers, je confronte l’enthousiasme des fans à la réalité des déplacements aériens des artistes. Oui, danser a un prix.
Comment je conçois un article taillé pour durer ?
- Repérage de la requête-clé principale (ex. : “résurgence du vinyle”).
- Lecture transversale d’au moins trois rapports chiffrés.
- Interview courte d’un acteur de terrain (luthier, beatmaker, programmateur).
- Construction : accroche, contexte chiffré, opposition d’idées, ouverture sociétale.
- Optimisation : mots-clés en gras, méta description entraînante, URL courte.
- Relecture à voix haute : si le texte ne groove pas, je coupe.
D’un côté, la structure rassure l’algorithme ; mais de l’autre, chaque protagoniste doit respirer. Pas question de sacrifier la nuance sur l’autel du référencement.
Qu’est-ce que la “cold content strategy” appliquée à la musique ?
C’est publier des analyses intemporelles plutôt que des news périssables. Exemple : mon dossier “Histoire du disco féministe” (2021) continue d’attirer 2 000 visites mensuelles, grâce à des requêtes longues traîne telles que “origines queer du disco new‐yorkais”. La clé : sources solides, angle unique, et évolution régulière (mise à jour 2024 avec la renaissance nu-disco).
Vous voilà au cœur de ma console journalistique. Si, comme moi, vous pensez qu’un bon article doit s’écouter autant qu’il se lit, restez branchés. Les prochains volets vous mèneront des studios de Lagos, où l’afrobeats redéfinit les charts, aux laboratoires IA qui composent déjà vos futures berceuses. Branchez vos écouteurs, la suite arrive en stéréo.
