Journaliste musicale : ces deux mots font battre le cœur de 3 Français sur 5 qui déclarent « s’informer régulièrement sur la musique » (baromètre 2023 du Centre national de la musique). À l’heure où le streaming capte 74 % de l’écoute quotidienne, la figure de la plume spécialisée redevient un repère fiable. Voici donc le portrait, chiffré et intime, d’une rédactrice culturelle dont la passion vibre plus fort qu’un ampli Marshall sur 11.


De la salle de presse aux studios d’enregistrement

1979, Lyon. Dans une chambre tapissée de posters de David Bowie et de Nina Simone, naît une future rédactrice musicale. Elle grandit au rythme des vinyles de son père disquaire, avant de goûter aux premières compilations MP3 sur Napster vers 2000. Deux décennies plus tard, son agenda alterne conférences de presse matinales, écoutes en studio l’après-midi et veilles SEO nocturnes.

Quelques repères factuels :

  • 2004 : master en journalisme à l’ESJ Lille, spécialité culture.
  • 2007-2014 : pigiste pour Les Inrockuptibles, Rolling Stone France, puis cheffe de rubrique Musique chez un pure player.
  • 2015 : formation Google News Initiative ; elle code sa première stratégie de balises Title/Meta pour un long-form sur le krautrock.
  • 2022 : 1,8 million de pages vues cumulées sur ses dossiers musicaux, soit +42 % par rapport à 2021 selon Google Analytics.
  • 2023 : lancement d’un podcast mensuel, “Side-B Stories”, classé Top 10 Apple Podcasts catégorie Musique en France.

Autant de jalons qui dressent le profil d’une plume culturelle capable d’enquêter, d’analyser et de faire ranker un article dans la même respiration.


Que fait concrètement une journaliste musicale ?

Des tâches bien réelles derrière la passion

La question revient souvent dans les DM Instagram : « Tu te contentes d’écouter des disques toute la journée ? » En réalité, le quotidien s’articule autour de cinq missions clés :

  • Recherche documentaire (archives INA, bases Nielsen, rapports IFPI).
  • Interviews d’artistes, de producteurs ou d’ingénieurs son.
  • Rédaction SEO : choix de mots-clés, optimisation Hn, mise à jour evergreen.
  • Curation de playlists pour illustrer les articles.
  • Animation de conférences ou de masterclass sur la sociologie musicale.

Temps moyen consacré à l’écoute pure ? 2 heures sur une journée de 9 ; le reste se partage entre relectures, retouches de maquettes et reporting d’audience. Oui, l’amour du son va de pair avec la rigueur d’un tableur.

Qu’est-ce qui distingue une bonne chronique ?

Une statistique, une anecdote, un angle clair. Un exemple récent : pour décrypter le retour du vinyle, elle a croisé les chiffres du Syndicat national de l’édition phonographique (+13 % de ventes physiques en 2023) avec le ressenti de disquaires indépendants de la rue Keller, à Paris. Résultat : un article référencé en position 0 sur la requête « pourquoi le vinyle revient ».


Un ancrage dans l’histoire et les tendances

D’un côté, la nostalgie pop. De l’autre, la veille tech permanente. Notre rédactrice jongle entre ces deux pôles pour garder un œil critique :

  • Elle replace la débâcle du CD dans le contexte de la crise financière de 2008.
  • Elle relie le punk britannique de 1977 aux mouvements DIY actuels sur Bandcamp.
  • Elle suit l’impact des NFT musicaux depuis la première vente record de 3LAU en 2021.

Cette démarche panoramique séduit un lectorat large : la moyenne d’âge de ses lecteurs est de 29 ans, mais 22 % ont plus de 45 ans (étude interne 2023). Preuve qu’un récit bien documenté traverse les générations.


Pourquoi son profil SEO change la donne pour les artistes

Les algorithmes adorent la pertinence. Elle le sait et l’enseigne dans des workshops chez Le MaMA Festival ou à la SACEM. Un papier optimisé peut générer un pic de streams de 8 % sur Spotify la semaine suivant sa publication, selon Chartmetric. Pour un groupe émergent, cette exposition vaut de l’or.

Stratégie simple :

  1. Identifier la requête longue traîne (« groupe post-punk parisien à suivre 2024 »).
  2. Glisser des variantes comme « scène cold wave française ».
  3. Ajouter un encart “Comment écouter en haute résolution ?” pour capter la search intent équipement audiophile.

Le tout sans sacrifier la plume. Car l’émotion reste la boussole. Souvenir marquant : en 2018, elle pleure en interview quand Björk évoque ses forêts islandaises englouties par la lave. L’article, brut de sincérité, cumule encore 1 000 vues mensuelles, signe qu’un storytelling incarné est aussi durable qu’un classique de Miles Davis.


Comment devenir, vous aussi, rédactrice musicale ?

La question brûle les lèvres des étudiants. Voici un plan d’action en trois étapes :

  1. Se former : licence Info-Com, stage radio, MOOC SEO. Pas besoin d’un parcours unique mais d’une curiosité tous azimuts.
  2. Pratiquer : ouvrir un blog, publier sur Medium, pitcher des sujets « froids » (histoire de la trap, écologie dans les festivals) aux médias.
  3. Réseauter : salons (MIDEM, Printemps de Bourges Pro), groupes Discord d’auteurs, lectures publiques. Le mail personnalisé vaut toujours plus qu’un tweet perdu.

En filigrane, cultivez votre oreille : passez de Fela Kuti à Aphex Twin, puis revenez au madrigal de Monteverdi. La diversité s’entend dans la plume.


Je pourrais continuer des heures (avec un bon thé noir et “Kind of Blue” en fond), mais la prochaine écoute privée de l’album de Christine and the Queens m’attend. Et vous, quelle histoire musicale brûle sous vos doigts ? Glissez-la-moi, on la fera résonner ensemble.