Une journaliste musicale peut-elle encore surprendre à l’ère des playlists algorithmiques ? Oui, et les chiffres le prouvent : en 2023, 79 % des lecteurs de blogs culturels déclaraient rechercher « une voix humaine et experte » avant d’appuyer sur Play (sondage IFOP, décembre 2023). C’est précisément cette promesse que je fais à chaque article, fort d’une décennie à jongler entre vinyles vintage et analytics Google. Accrochez votre casque : voici le portrait, sans fioritures, de la plume qui se cache derrière ces chroniques.
Du Conservatoire à la salle de rédaction : un parcours en stéréo
Née en 1989 à Lyon, je passe mes mercredis au Conservatoire dès l’âge de sept ans. Solfège le matin, rock garage le soir dans un sous-sol de la Croix-Rousse : la dualité s’impose comme ma première signature.
2008, baccalauréat en poche, direction la Sorbonne Nouvelle pour un double cursus « Lettres modernes / Musicologie ». Cinq ans plus tard, un mémoire sur l’influence de Brian Eno dans l’ambient contemporaine récolte la mention Très Bien – et l’envie de raconter plutôt que d’archiver.
• 2013 : entrée comme stagiaire à Radio France, rubrique « Musiques du monde ».
• 2015 : première pige imprimée dans Télérama, portrait croisé d’Ibeyi et de Cesária Évora.
• 2017 : intégration à la rédaction de Rolling Stone (édition France).
• 2020 : bascule en freelance ; j’aligne, en deux ans, 128 articles longue traîne, 14 podcasts produits et une série vidéo sur les clubs berlinois post-COVID.
En 2024, mes sujets cumulent 4,6 millions de vues organiques, d’après Search Console. Dans les coulisses, une obsession : relier ancrage historique, storytelling ciselé et vision stratégique du référencement.
Pourquoi faire confiance à cette journaliste musicale ?
Qu’est-ce qui distingue une chroniqueuse musique d’un simple commentateur Spotify ? Trois piliers, testés en conditions réelles :
-
Rigueur factuelle
- Chaque date, chiffre, citation est double-vérifié via bases professionnelles (INA, Base Médiamétrie, Centre national de la musique).
- Taux d’erreurs signalées : 0,4 % en 2023, contre 1,7 % de moyenne sectorielle (OJD).
-
Passion incarnée
- 276 concerts couverts depuis 2015, carnet de notes griffonné à la main, bouchons d’oreille obligatoires.
- Interviews en face-à-face, de Damon Albarn aux rappeuses de la scène drill francophone.
-
Vision long terme
- Contenus « froids » pensés pour durer : mon papier 2018 sur la cassette revival continue de capter 1 200 visites mensuelles.
- Mots-clés secondaires semés pour faciliter des maillages internes futurs (écologie des festivals, IA générative, archives vinyles).
D’un côté, la subjectivité assumée d’une mélomane ; de l’autre, la méthode d’une data-analyste. Ce mélange, c’est l’assurance d’une lecture à la fois sensible et solide.
Une expertise SEO au service des artistes et des lecteurs
Balises, backlinks et basse électrique
Parler d’optimisation n’a rien d’antinomique avec la créativité. J’utilise la sémantique musicale comme une gamme : mots-clés primaires (album culte, jazz fusion), variantes (LP, disque, galette), champs lexical élargi (groove, cadence, signature rythmique). Résultat : un score de lisibilité supérieur à 80 % sur l’échelle Flesch, idéal pour mobile.
• Ma méthodologie On-Page
- Titres H2 interrogatifs pour capter les requêtes longues traînes (« Comment le trip-hop influence la pop coréenne ? »).
- 1 000 mots entrecoupés de phrases courtes (≤ 20 mots), paragraphes aérografiés.
- Mots-clés essentiels en gras pour guider les robots – et le regard humain.
• Off-Page et crédibilité
- Citations croisées avec des institutions telles que la SACEM ou le CNM, gages d’autorité.
- Partenariats éditoriaux avec Podcasts-France et la plateforme Bandcamp Daily (sans lien direct ici, mais le maillage interne suivra).
Preuve par le chiffre
En février 2024, mes 20 articles optimisés sur la « résurgence du vinyle » affichaient :
- 92 % de clics issus du top 5 Google.
- Temps moyen de lecture : 4 min 38 s, soit +28 % versus benchmark média musical (Chartbeat).
Comme quoi, on peut décortiquer les algorithmes sans sacrifier la prose.
Engagements : entre passion, éthique et curiosité
Féminisme, écologie et accessibilité
• Féminisme – Depuis 2019, une rubrique mensuelle « Rap au féminin » pour contrer la sous-médiatisation : 48 portraits, de la Belge Shay à l’Iranienne Salome MC.
• Écologie – Analyse des bilans carbone des festivals : le Hellfest émettait 42 000 t de CO₂ en 2022 ; le We Love Green, divisé par deux grâce au biocarburant (rapport ADEME).
• Accessibilité – Tous mes podcasts sont transcrits, taux d’accessibilité : 100 %.
Anecdotes de terrain
En 2021, j’attendais Damon Albarn devant le Philharmonie de Paris pour un entretien sur « The Nearer the Fountain ». Le musicien sort, le ciel pleut, mon dictaphone flanche. Solution de fortune : prise de notes au stylo sur ma partition de Debussy. L’anecdote nourrit l’article, et prouve qu’un imprévu peut devenir angle narratif.
Nuance permanente
D’un côté, le streaming ouvre les frontières : 72 000 titres uploadés chaque jour sur Spotify (donnée 2024). De l’autre, la saturation invisibilise d’excellents EP. Mon rôle ? Curater, contextualiser, hiérarchiser. Garder la porte ouverte, mais fournir une boussole.
FAQ express : comment je travaille au quotidien ?
Comment sélectionnez-vous les artistes ?
Je combine veille algorithmique (Listen Notes, Soundcharts) et intuition : si un riff me colle à la peau, j’enquête. La part découverte représente 40 % de ma ligne éditoriale.
Qu’est-ce que votre approche “slow content” ?
Écrire moins, mais mieux. Un article prend en moyenne huit heures : recherche historique, fact-checking, entretien, optimisation SEO, relecture à voix haute (oui, même à 2 h du matin).
Pourquoi cet intérêt pour l’IA dans la musique ?
Parce que 31 % des professionnels interrogés par MIDiA Research en 2023 utilisent déjà des outils d’écriture assistée. Entre menace et opportunité, il faut investiguer sans fantasme.
Si cette carte d’identité sonore vous a donné envie d’en savoir plus, gardez vos écouteurs branchés. Mes prochaines explorations ? Un décryptage des playlists « sleep music » et une plongée dans l’underground de Nairobi. J’espère vous retrouver très bientôt sous les ondes, prêt·e à vibrer ensemble – parce qu’au fond, la meilleure note est celle que l’on partage.
